Aegerter (5e) en deuxième ligne, Mulhauser progresse

Le temps est toujours aussi chaud sur l'Andalousie. A Jerez de la Frontera, Dominique Aegerter a signé le cinquième chrono des essais qualificatifs du GP d'Espagne Moto2; il s'élancera, dimanche, de la deuxième ligne de la grille de départ avec des ambitions élevées. Sous la canicule, le pilote du Team Technomag-carXpert a en effet été l'un des plus réguliers dans la performance et quand on connaît son efficacité au départ et dans les premiers virages, on pourrait bien voir le 77 en tête de la course. Trentième de ces essais qualificatifs, à 2,5 secondes de la pole, le Fribourgeois Robin Mulhauser a confirmé ses progrès; le rookie de l'équipe apprend son métier avec abnégation et sur le circuit de Jerez, il s'est approché sensiblement du peloton qui le devançait depuis le début de la saison.

Dominique Aegerter (5e): "Nous avons économisé nos pneus les plus tendres pour les qualifications, mais les conditions - 30 degrés, 52 au sol - ont encore été terribles. Je suis très satisfait de la constance de mes performances mais, malheureusement, je ne suis pas parvenu à trouver le petit truc en plus qui m'aurait permis de me placer en première ligne. Cela posé, cinquième, au milieu de la deuxième ligne de la grille, c'est une très bonne position pour s'élancer. En course, il devrait faire un peu plus frais que lors des qualifications de cet après-midi et le fait que ce matin, lors de la troisième séance d'essais libres, j'ai également trouvé un très bon rythme, est bien sûr encourageant. Une tactique? Dans notre catégorie, il n'y a pas de tactique. Il est évident qu'idéalement, il serait bien de pouvoir conserver quelques réserves pour les derniers tours, parce que je ne pense pas qu'un pilote va pouvoir partir tout seul. Mon but reste le même: le top 5. Mais le podium est aussi un but... et ma première victoire, également!"

Robin Mulhauser (30e): "Une bonne journée pour moi. Ce matin, nous avons très bien travaillé et pour les qualifications, nous avions décidé de tenter le coup en trois runs. Le premier avec les pneus plus tendres, le deuxième avec les plus durs et le troisième... avec le meilleur des deux choix. Dans ma dernière tentative, j'ai réussi mon meilleur chrono dès le deuxième tour; au suivant, j'attaquais encore plus, mais j'ai été gêné par un adversaire. Puis, les pneus ont perdu de leur adhérence et il est devenu toujours plus difficile de rouler. J'ai pourtant aligné plusieurs temps dans la même seconde et en course, j'espère bien pouvoir m'accrocher au groupe qui me précède. Je vais essayer de me faufiler au départ, puis de grappiller le maximum de places."