Aegerter (4e): toujours plus haut!

Un rang de gagné dans la hiérarchie du GP du Qatar Moto2, mais, surtout, un écart ramené à 73 millièmes de seconde par rapport à la pole provisoire: Dominique Aegerter (Team Technomag-carXpert) a été le grand animateur de la troisième séance d'essais libres sous les projecteurs du circuit de Losail, la seule au programme de ce vendredi. Auteur du deuxième chrono du jour, le meilleur Suisse du championnat du monde 2013 a surtout impressionné par sa régularité dans ses performances. Son nouvel équipier au sein de l'équipe helvétique dirigée par Fred Corminboeuf, Robin Mulhauser, n'est pas parvenu - pour quatre dixièmes - à améliorer ses chronos de la veille. La journée de samedi sera consacrée aux essais qualificatifs, dès 16 h 55, heure suisse.

Dominique Aegerter (4e sur l'ensemble des trois sessions d'essais libres): "Gardons les pieds sur terre! C'est une très bonne journée, j'ai totalement recollé aux meilleurs, j'ai la constance, tout cela est très positif. Mais je n'ai encore rien gagné. Maintenant, il s'agit de se concentrer sur les qualifications de samedi soir et plus encore sur la course de dimanche. A ce niveau, nous avons testé un pneu sur la durée et les résultats sont très encourageants, puisque j'ai couvert plus que la distance du GP avec la même gomme et que j'ai réussi mes meilleurs chronos à la fin de ce long run. Quand les écarts sont si minimes - les quatre premiers se retrouvent dans un mouchoir de 73 millièmes de seconde! -, il est difficile de trouver des solutions techniques spectaculaires. Plusieurs tours durant, j'ai aligné des casques rouges sur les écrans, ce qui signifie que j'étais le plus rapide de tous. J'ai l'impression d'être prêt. Ce circuit de Losail n'a jamais été mon préféré, mais l'an dernier, je m'y étais trouvé très à l'aise et je m'y sens encore mieux cette semaine."

Robin Mulhauser (34e): "Une journée à oublier, j'assume totalement cet échec. Il y a peut-être un peu de fatigue, après ces dernières semaines très chargées, mais ce n'est pas une excuse. Je veux trop bien faire, je me suis mis peut-être trop de pression et il n'y a pas eu le moindre résultat. C'est nul, je le sais, mais je sais aussi que je suis capable de beaucoup mieux. Aujourd'hui, je n'ai pas eu le moindre plaisir en piste et sans plaisir, on ne peut pas aller vite. Maintenant, je vais bien dormir et me dire que samedi, ce sera une toute autre histoire."